Partenaires

Le LBBE s’organise autour de deux thèmes fédérateurs la « Biométrie » et la « Biologie évolutive ». Cette spécificité a présidé à la création du laboratoire et lui confère son originalité. Les thématiques de recherche du LBBE s’organisent ainsi autour d’un point de vue méthodologique, qui affirme l’importance de la modélisation tant mathématique que statistique et informatique, et d’une perspective évolutive qui organise les recherches indépendamment du niveau d’organisation biologique. C’est dans la synergie entre des problématiques biologiques propres et des développements méthodologiques que naît la plus grande part des résultats scientifiques du laboratoire.
Une partie des recherches développées au LBBE est centrée sur l’évolution des interactions symbiotiques, qu’elles soient parasitaires, commensales ou mutualistes. Les conflits et coopérations entre espèces imposent des pressions sélectives importantes sur chacun des partenaires, mais constituent également des ressources potentielles d’innovation évolutive. Les approches d’écologie comportementale, génétique et génomique évolutives utilisées permettent l’étude de ces interactions à différents niveaux d’organisation, depuis le gène jusqu’à la communauté. Les recherches sont développées sur différents modèles Arthropodes, dont certains d’importance agronomique ou médicale majeure.

UMR754
UCBL, INRA, EPHE 

Au cours des dernières décennies, l’émergence ou la réémergence de maladies infectieuses virales transmises par des arthropodes hématophages a considérablement augmenté. Dans ce contexte, nous avons initié il y a quelques années un sujet de recherche sur les arbovirus (ARthropod-BOrne VIRUS), pathogènes pour les animaux ou zoonotiques, tels que le virus de la fièvre de la vallée du Rift (RVFV). Notre équipe «Biologie des phlébovirus» (https://www6.ara.inra.fr/umr754-ivpc-lyon/Equipes-de-recherche/Biologie-des-Phlebovirus) est composée de trois chercheurs/enseignants-chercheurs (Dr Frédérick Arnaud, DR-INRA / Professeur DECU-EPHE; Dr Saw-See Hong, CR-INSERM; Dr Maxime Ratinier, MCF-EPHE), trois personnels permanents (Marie-Pierre Confort, TR-INRA; Sophie Desloire, AI-INRA; Dr Barbara Viginier, IE-EPHE), un post-doctorant (Dr Vincent Raquin) et un doctorant (Mehdi Chabert-Ben Cherifa). Nos projets de recherche portent sur des arbovirus zoonotiques et pathogènes appartenant à la famille des Phenuiviridae (ordre des Bunyavirales) et plus particulièrement au genre Phlebovirus (principalement le RVFV et virus Toscana, TOSV) avec trois objectifs principaux: (i) caractériser les processus biologiques et les mécanismes moléculaires impliqués dans la pathogène virale et la transmission vectorielle, (ii) identifier les facteurs clés d’émergence et de dissémination du RVFV sur le terrain et (iii) mettre au point de nouvelles molécules antivirales permettant de lutter contre ces maladies virales.

Le projet scientifique de l’unité BF2i est de comprendre les fonctions gérant l’interaction des insectes d’importance agronomique, avec leurs partenaires biologiques directs (plante-hôte, micro-organismes symbiotiques). Ces recherches mobilisent des champs disciplinaires allant de la physiologie à la génomique fonctionnelle. L’enjeu est d’analyser, puis de comprendre le fonctionnement des insectes en interaction durable avec leur partenaire biotique. L’objectif est de développer des connaissances et des méthodes afin d’identifier de nouveaux effecteurs et cibles pour la maîtrise des insectes nuisibles aux cultures avec des méthodes s'insérant dans une démarche de développement durable. L'unité s'est engagée récemment dans une nouvelle thématique sur la l’ingénierie de l’insecte. Cette thématique se fait en collaboration avec la start-up Green Shield et deux laboratoires de l'INSA de Lyon (AMPERE et INL), et a pour objectif de développer un nouveau concept de lutte, basé sur une reconnaissance spectrale des insectes, suivie de leur neutralisation par bombardement au rayon laser.

L’IGFL est une unité mixte de recherche de l'École Normale Supérieure de Lyon, du CNRS et de l'Université Claude Bernard Lyon 1, également affiliée à l'INRA. Nous nous intéressons à la génomique fonctionnelle, c'est à dire à la compréhension des mécanismes génétiques et moléculaires qui permettent aux animaux de se développer correctement et de s’adapter à leur environnement et au fonctionnement du génome dans ces processus. L'IGFL développe un projet original et ambitieux: rassembler dans une unité de lieu des scientifiques de haut niveau provenant d'horizons très variés pour
développer des recherches en génomique fonctionnelle. L'IGFL regroupe des
biologistes moléculaires, des embryologistes, des généticiens, des endocrinologues, des bioinformaticiens, des évolutionnistes, des biologistes cellulaires, des paléontologues, des physiologistes et des spécialistes du génome. En particulier dans le cadre du projet MICROBEHAVE l’équipe de François Leulier étudie comment les bactéries intestinales façonnent la physiologie de leur hôte animal. L'IGFL est ainsi un creuset fertile où ces différentes approches de la biologie, qui trop souvent évoluent dans des mondes séparés, interagissent et collaborent pour établir des approches scientifiques et des concepts novateurs.
Nous sommes en effet convaincus que c'est de cette complémentarité pluridisciplinaire que viendra une nouvelle compréhension du vivant... et l'IGFL souhaite y contribuer! L’IGFL constitue donc une unité de recherche fondamentale dont le but est de faire progresser notre connaissance des organismes vivants, en se focalisant sur les animaux. Nous sommes en même temps très ouverts aux applications possibles de nos recherches ce qui se traduit par de nombreux contacts avec des sociétés privés afin de valoriser nos découvertes. Nous sommes d’ailleurs à l'origine de la création de plusieurs start-up de biotechnologie. Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux partenaires privés et mécènes / sponsors. Nos chercheurs enseignants participent à de nombreuses initiatives de transmission des connaissances

L’équipe ‘Dynamique microbienne et transmission virale’ (Laboratoire d’écologie microbienne UMR 5557, Université de Lyon, France) dirigée par le Dr Claire Valiente Moro a pour thème de recherche l’écologie microbienne (principalement les domaines de la biodiversité et de la symbiose) et s’intéresse aux mécanismes d’interaction procaryotes - eucaryotes. Le thème principal de recherche porte sur la symbiose chez les arthropodes dans les pathosystèmes vectoriels en prenant comme modèles d’étude les moustiques vecteurs d’arbovirus et en explorant les interactions multipartites et leurs conséquences sur les processus adaptatifs et la transmission des agents pathogènes. Ceci implique l’analyse des populations d'agents pathogènes, de vecteurs ainsi que leur microbiote associé (bactéries, champignons, protistes) en relation avec les changements environnementaux. Nous menons une approche intégrée des interactions qui prend en compte les différents acteurs (identité et effectif) et les niveaux distincts (génique, moléculaire, cellulaire, individuel et populationnel) d’interactions. Cette approche systémique aidera à comprendre à quels niveaux de l’interaction pathogènes-symbiotes-vecteurs-réservoirs-hôtes les facteurs anthropiques et/ou les perturbations naturelles de l’environnement peuvent conduire à l’invasion et l’adaptation des vecteurs puis aboutir à l’émergence et la dissémination d’agents infectieux. Cette approche intégrée peut participer au développement de nouvelles stratégies de lutte antivectorielle, plus respectueuses de l’environnement.

• Olivier Gnankiné, Rahim Romba - Université de Ouagadougou, Burkina Faso.
• Felix Hol - Institut Pasteur de Paris, France.