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Sylvain
Benhamou

Etudiant en thèse

Activités / CV

Je suis étudiant en thèse au Laboratoire de Biométrie et de Biologie Evolutive (Université Lyon 1) depuis novembre 2018 dans le cadre du projet Micro-be-have.

 

 

Je travaille sous la co-direction de Laurence Mouton (LBBE, Lyon) et Federica Calevro (Bf2i, Lyon) et l’encadrement de Fabrice Vavre (LBBE, Lyon) et Emmanuel Desouhant (LBBE, Lyon). J’ai réalisé mon parcours académique à l’Université de Nice puis à l’université Paris-Saclay où j’ai étudié l’écologie appliquée aux agrosystèmes et la biologie végétale. Je m’intéresse plus particulièrement à la protection des plantes et à la gestion raisonnée des insectes nuisibles aux cultures. J’ai eu la chance de pouvoir aborder ces thématiques sous plusieurs angles lors de mes expériences en laboratoire de recherche portant sur l’organisation des communautés d’insectes dans les agrosystèmes, le développement d’insecticides à base de substances naturelles et l’évolution des résistances aux insecticides.

Mon projet de thèse vise à déterminer si et comment les bactéries symbiotiques modifient le comportement, la physiologie et l’écologie de l’aleurode du tabac Bemisia tabaci, un insecte ravageur de nombreuses cultures. Dans une première partie, je m’intéresse à l’influence des symbiotes sur la capacité de leur hôte à exploiter les plantes cultivées. Pour cela je réalise des expériences de choix de plante et analyse les conséquences de ces choix sur le développement de l’insecte par la mesure de traits d’histoire de vie. Enfin, chez les insectes phloèmophages, la capacité à exploiter une plante hôte est particulièrement dépendante de leurs propres capacités métaboliques, c’est pourquoi j’apporte une attention toute particulière aux analyses métaboliques afin de déterminer si l’influence de la communauté symbiotique sur l’exploitation des plantes hôtes pourrait être médiée par leur contribution métabolique. Dans une seconde partie, je testerai comment les symbiotes peuvent moduler le choix du partenaire sexuel et favoriser la reproduction chez les individus hébergeant la même communauté symbiotique. Je m’intéresserai également aux conséquences du croisement entre individus ne portant pas les mêmes communautés symbiotiques sur la performance de leurs descendants par la mesure de traits phénotypiques et physiologiques.